martes, 12 de abril de 2011

Sous la Burqa - Bajo el burka



"Dicen que son los hombres los que encierran a sus mujeres en sus casas, pero ahora van a ser ellos los que las van a encerrar con esta ley que me parece estúpida". Quien habla es Louisa, una francesa que viste niqab y cuyo testimonio ha sido recogido en el documental 'Bajo el burka', por la socióloga Agnès de Féo.

Las cifras del problema son irrisorias si se comparan con otros sucesos más graves para los que la sociedad pide leyes, dicen los críticos. Se calcula que en Francia hay unas 2.000 mujeres que visten estas prendas, entre casi seis millones de musulmanes. "Se está creando un tema de debate donde no lo hay. Es algo artificial", dice la feminista islámica Ndeye Andujar, reconocida en 2010 como una de las 10 mujeres musulmanas más influyentes de Europa.

Entre quienes defienden la prohibición se argumenta que el 'burka' es también un problema de seguridad, entonces tampoco sería legal llevar pasamontañas, cascos de motos y se debería haber hecho una ley de "prohibición de las prendas que impidan la identificación de las personas". Según Andujar, de ese modo todo quedaría englobado "sin necesidad de estigmatizar un colectivo".

En cuanto a que representa una prenda que oprime a la mujer, las opiniones también son divergentes y es complicado establecer el límite de hasta dónde se puede regular sin perjuicio de socavar los derechos individuales. Eso sí, la mayoría de los musulmanes occidentales cree que el niqab y el burka no son obligatorios en el islam

"¿Obligamos a la gente a que se desnude, a quitarse los pantalones y la camiseta? No. Pues para mí esto es mi ropa. No me pidan que me desnude así, sin razones realmente válidas", se queja Louisa.

¿Es realmente eficaz la prohibición?

La ley francesa que acaba de entrar en vigor contempla multas de 150 euros o clases de ciudadanía para quienes usen el velo integral en espacios públicos, así como castigos más duros -penas de dos años de cárcel y multas de 60.000 euros- para quienes obliguen a las mujeres a portar este tipo de vestimenta. En caso de las mujeres reincidentes, podrían ser condenadas a un año de cárcel y a una multa de hasta 30.000 euros.

La noticia completa y el documental traducido se encuentran PINCHANDO AQUI

lunes, 11 de abril de 2011

La loi sur le voile intégral est entrée en vigueur

La loi qui prohibe le port du voile islamique intégral – burqa ou niqab – dans tous les lieux publics entre en vigueur, lundi 11 avril, en France, qui devient le premier pays européen à appliquer une interdiction généralisée. Adoptée par le Parlement le 11 octobre 2010 à l'issue d'un débat houleux, cette loi concernerait moins de deux mille femmes, dans un pays qui compte, selon les estimations, entre quatre et six millions de personnes de "tradition musulmane".

Le texte prévoit l'interdiction, sous peine d'amende, de se dissimuler le visage, que ce soit avec un voile, un casque ou une cagoule, dans l'espace public, c'est-à-dire la rue, les jardins publics, les gares ou les commerces. Les forces de l'ordre n'ont pas le pouvoir de faire ôter leur voile aux personnes récalcitrantes, mais ces dernières encourent une peine maximale de 150 euros d'amende et, ou, un stage de citoyenneté.

Toute personne qui obligerait une femme à se voiler risquerait quant à elle un an de prison et 30 000 euros d'amende, des peines doublées si la personne contrainte est mineure.

UN SIGNE "D'ASSERVISSEMENT"
Cette législation entre en vigueur au moment où la place de l'islam et la laïcité sont devenues des thèmes majeurs du débat politique hexagonal, à un an de la présidentielle de 2012, et sur fond de montée du Front national. En juin 2009, Nicolas Sarkozy avait déclaré que la burqa ne serait "pas la bienvenue sur le territoire de la République", disant voir en elle "un signe d'asservissement" et non "un problème religieux".

De nombreux musulmans sont opposés à cette loi, qui a été accusée de stigmatiser toute une communauté. Toutefois le Conseil français du culte musulman (CFCM), organe représentatif de l'islam en France, estime que le voile intégral "correspond à une lecture extrémiste, littéraliste du Coran, pas à une obligation religieuse". En octobre 2010, la loi avait été évoquée par Oussama Ben Laden, pour justifier d'éventuelles attaques terroristes contre la France.

Une manifestation hostile à cette loi est prévue, lundi, devant la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Samedi, la police a interpellé soixante et une personnes qui voulaient participer à Paris, à l'appel d'un collectif d'associations islamistes, à un rassemblement qui avait été interdit par la police.
LEMONDE.FR | 11.04.11 |